La lutte contre les arnaques en ligne ne passe pas par forcer la main des navigateurs. Elle passe par la prévention et l'aide aux victimes. Elle passe par le développement de listes alternatives aux listes anti-phishing proposées aujourd'hui par les GAFAM. #SREN
Les député·es doivent rejeter l'article 6 du projet de loi #SREN. Et si vous voulez nous aider à continuer à défendre les libertés en ligne, vous pouvez nous faire un don. https://www.laquadrature.net/donner
La censure par navigateur des arnaques en ligne n'est qu'une première étape. Qui peut croire que, demain la police ne serait pas intéressée par faire bloquer par les navigateurs des revendications écologistes en prenant le prétexte du terrorisme ? #SREN
La lutte contre les arnaques en ligne ne passe pas par forcer la main des navigateurs. Elle passe par la prévention et l'aide aux victimes. Elle passe par le développement de listes alternatives aux listes anti-phishing proposées aujourd'hui par les GAFAM. #SREN
Ces éléments de langages cachent mal la réalité de cette censure : un dispositif flou, aux garde-fous inefficaces en pratique, qui sapera la confiance des internautes dans leur navigateur. Un comble alors que le ministre veut réinstaurer la confiance en ligne ! #SREN
La censure par navigateur des arnaques en ligne n'est qu'une première étape. Qui peut croire que, demain la police ne serait pas intéressée par faire bloquer par les navigateurs des revendications écologistes en prenant le prétexte du terrorisme ? #SREN
Les député·es en commission ont concédé aux internautes la possibilité de contourner ce blocage au cas par cas, mais pas de le désactiver entièrement. Ne parlez plus de censure, voyons, il ne s'agirait que de « filtrage » ! #SREN
Ces éléments de langages cachent mal la réalité de cette censure : un dispositif flou, aux garde-fous inefficaces en pratique, qui sapera la confiance des internautes dans leur navigateur. Un comble alors que le ministre veut réinstaurer la confiance en ligne ! #SREN
L'article 6 du projet de loi #SREN veut obliger les navigateurs à bloquer les « arnaques » en ligne. Si ce texte passait, la police pourrait forcer les navigateurs à censurer les URL qui présenteraient un risque d'arnaque.
Les député·es en commission ont concédé aux internautes la possibilité de contourner ce blocage au cas par cas, mais pas de le désactiver entièrement. Ne parlez plus de censure, voyons, il ne s'agirait que de « filtrage » ! #SREN
L'article 6 du projet de loi #SREN veut obliger les navigateurs à bloquer les « arnaques » en ligne. Si ce texte passait, la police pourrait forcer les navigateurs à censurer les URL qui présenteraient un risque d'arnaque.
Cette rengaine a continué de prospérer au moment de sa libéralisation dans les années 1990 jusqu'à aujourd'hui. Avec l'affaire du « 8 décembre », ce discours devient une accusation policière et judiciaire concrète, aux conséquences directes pour les personnes poursuivies.
Les États cherchent à bannir le chiffrement depuis sa création, sous prétexte qu'il servira forcément à des activités criminelles : lors des crypto-wars des années 70, le chiffrement était même considéré comme une arme à réserver aux militaires. https://fr.wikipedia.org/wiki/Crypto_Wars
Cette rengaine a continué de prospérer au moment de sa libéralisation dans les années 1990 jusqu'à aujourd'hui. Avec l'affaire du « 8 décembre », ce discours devient une accusation policière et judiciaire concrète, aux conséquences directes pour les personnes poursuivies.
Pourtant, ces services sont des mesures classiques et répandues d'hygiène numérique, recommandées par les institutions et qui permettent d'assurer le droit à la vie privée et à la confidentialité, comme le rappelle Isabela Fernandes, la directrice exécutive de @ec46ac87
Les États cherchent à bannir le chiffrement depuis sa création, sous prétexte qu'il servira forcément à des activités criminelles : lors des crypto-wars des années 70, le chiffrement était même considéré comme une arme à réserver aux militaires. https://fr.wikipedia.org/wiki/Crypto_Wars
Si le tribunal le raisonnement des services de renseignement, du parquet national antiterroriste et du juge d'instruction, l'utilisation d'outils comme Signal, Tor ou Tails pourrait juridiquement devenir une pratique de dissimulation.
Pourtant, ces services sont des mesures classiques et répandues d'hygiène numérique, recommandées par les institutions et qui permettent d'assurer le droit à la vie privée et à la confidentialité, comme le rappelle Isabela Fernandes, la directrice exécutive de @ec46ac87
Cependant, la CNIL a estimé qu'il n'y avait plus de traitement de données une fois l'ASA débranchée de la vidéosurveillance. Cette position est contestable juridiquement mais n'a pas de conséquence pratique : « donner des oreilles aux caméras » comme le propose Sensivic, c'est non.
Prochaine étape : le TA d'Orléans, saisi du contrat d'expérimentation qui prévoit ce couplage ASA/vidéosurveillance. Alors pour nous aider à continuer la lutte, vous pouvez nous faire un don ! https://www.laquadrature.net/donner
Cette position, qui avait déjà été celle de l'autorité face à un projet similaire en 2019 à Saint-Étienne, arrive tard. Mais il était visiblement nécessaire de rappeler à Orléans des évidences.
Cependant, la CNIL a estimé qu'il n'y avait plus de traitement de données une fois l'ASA débranchée de la vidéosurveillance. Cette position est contestable juridiquement mais n'a pas de conséquence pratique : « donner des oreilles aux caméras » comme le propose Sensivic, c'est non.
Dans un courrier de deux pages, elle explique considérer que cette surveillance sonore, lorsqu'elle est couplée à de la vidéosurveillance, est un traitement de données personnelles illicite, c'est-à-dire que rien en droit ne l'autorise.
Cette position, qui avait déjà été celle de l'autorité face à un projet similaire en 2019 à Saint-Étienne, arrive tard. Mais il était visiblement nécessaire de rappeler à Orléans des évidences.
Dans un courrier de deux pages, elle explique considérer que cette surveillance sonore, lorsqu'elle est couplée à de la vidéosurveillance, est un traitement de données personnelles illicite, c'est-à-dire que rien en droit ne l'autorise.
Nous serons avant cela présents samedi 23 à la soirée de soutien aux inculpé·es pour aborder ce sujet. Attention, celle-ci n'aura finalement pas lieu à la Trotteuse mais dans un autre lieu qui sera bientôt communiqué. Alors, à samedi !
https://paris-luttes.info/concert-de-soutien-aux-inculpe-e-s-17364
Hace unos meses, publicamos la historia del caso del « 8 de diciembre », denunciando un ataque sin precedentes de la policía francesa contra prácticas y herramientas digitales de protección de la vida privada. Ahora el artículo está también disponible en español.
Si le tribunal le raisonnement des services de renseignement, du parquet national antiterroriste et du juge d'instruction, l'utilisation d'outils comme Signal, Tor ou Tails pourrait juridiquement devenir une pratique de dissimulation.
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