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Qui aidera Trump à se venger s'il revient à la Maison-Blanche?

<img src="https://heidi-17455.kxcdn.com/photos/224679ff-48b8-4241-b79c-d057b42bcdd0/medium" /><p>Quand Trump a été élu en 2017, beaucoup de caciques républicains se sont dévoués pour rejoindre son équipe à la Maison-Blanche et tenter de limiter les dégâts. Ce ne sera pas le cas s’il revient pour un second mandat. Au contraire, les personnalités pressenties pour jouer un rôle de premier plan sont aussi radicales que serviles, et le camp Trump entend bien faire trembler l’administration fédérale sur ses bases.</p><p>Pendant son premier mandat, Donald Trump s’est surtout entouré de collaborateurs ayant le profil de l’emploi: des commis de l’Etat aux CV longs comme le bras, en phase avec l’image qu’on peut se faire d’une administration idéale. Certes, il y a eu <a href="https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2022/07/steve-bannon-war-room-democracy-threat/638443/" rel="nofollow noopener" target="_blank">Steve Bannon</a>, <a href="https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2022/07/michael-flynn-conspiracy-theories-january-6-trump/661439/" rel="nofollow noopener" target="_blank">Michael Flynn</a> et consorts. Mais l’équipe du président a aussi compté <a href="https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2019/12/james-mattis-the-enemy-within/600781/" rel="nofollow noopener" target="_blank">James Mattis</a>, général quatre étoiles multi-décoré devenu ministre de la Défense, Gary Cohn, directeur d’exploitation de Goldman Sachs nommé à la tête du Conseil économique national, ou Rex Tillerson, qui a quitté le richissime pétrolier ExxonMobil pour diriger le secrétariat d’Etat <em>(équivalent du ministère des Affaires étrangères, ndlr.).</em></p><p>On a vu Trump grisé de constater que des gens importants se pressaient soudain pour travailler à son service. Ses soutiens populistes n’ont pas apprécié de voir que la nouvelle administration recrutait tant de créatures du sérail, mais pour l’establishment de Washington, ce fut une heureuse surprise. Un consensus avait émergé: le nouveau gouvernement avait surtout besoin «d’adultes dans la salle». Accepter une nomination de Trump était devenu un devoir patriotique pour les républicains raisonnables, désireux de sauver leur pays de la ruine. Beaucoup ont répondu à l’appel.</p>
<h3><strong>Les adultes ont quitté le navire</strong></h3>
<p>Ne vous attendez pas à ce que le miracle se reproduise. Depuis 2017, les profils sérieux et qualifiés, susceptibles de servir une administration Trump, sont devenus rares. Et nombreux sont les adultes qui ont quitté la salle avec pertes et fracas. Certains ont pris la porte d’eux-mêmes, frustrés ou entrés en disgrâce, d’autres ont été limogés par le président. Plusieurs ont vécu ensuite au rythme des convocations devant le Congrès et des mises en examen. Après avoir vu de près les coulisses du pouvoir, rares sont ceux qui signeraient pour une saison de plus: l’été dernier, NBC News <a href="https://www.nbcnews.com/politics/donald-trump/trump-cabinet-endorsements-rcna96648" rel="nofollow noopener" target="_blank">a évalué à 4 sur 44</a> le nombre de directeurs de cabinet qui se rangent derrière Trump en vue d’un second mandat.</p><p>Même si une partie de la vieille garde républicaine était disposée à travailler avec lui, il est peu probable que Trump recrute dans ses rangs. Il s’est senti trahi par beaucoup des membres de son premier cabinet, et n’en a pas fait mystère. Dorénavant, l’obéissance comptera davantage que les compétences. <em>«Je pense qu&#39;il y aura un effort concerté, très calculé, pour s&#39;assurer que les futurs membres de son administration, même s’ils ne partagent pas exactement sa vision du monde, devront quoi qu’il arrive la mettre en œuvre»</em>, estime Hogan Gidley, qui était porte-parole de la Maison-Blanche à l’époque du premier mandat Trump.</p><p>A quoi faut-il s’attendre en pratique? Prédire les nominations à la Maison-Blanche près d&#39;un an avant l&#39;élection est un exercice risqué, surtout avec un président aussi lunatique. Certains candidats probables pourraient aussi échouer aux portes de l’administration, en raison d’une polémique médiatique ou d’affaires judiciaires en cours – il faut se préparer à une série d’auditions mouvementées devant le Sénat. Mais les noms qui circulent actuellement au sein de la galaxie Trump donnent une bonne idée des profils qu’il a en tête.</p><a href="/articles/qui-aidera-trump-a-se-venger-s-il-revient-a-la-maison-blanche">Voir plus</a>

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