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A la prison de Château-Thierry, mieux tenir compte des troubles psychiatriques

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        <h2>Reportage au quartier maison centrale où sont orientés les détenus aux pathologies mentales.</h2>
      <p class="chapeau">Depuis plus de soixante-dix ans, les professionnels du centre pénitentiaire de Château-Thierry, dont le quartier maison centrale est unique en France, ont développé des pratiques plus adaptées. Si ce « modèle » ne doit pas se substituer à l&#39;hôpital psychiatrique, il offre des pistes intéressantes pour l&#39;ensemble du monde pénitentiaire.</p>
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          <img src="https://reflets.info/system/articles/featured_images/de6dfc28-2e13-4efc-bf84-33f12b352ca6/big.jpg?1698660102" />
            <figcaption>Centre pénitentiaire de Château-Thierry, France (Février 2021) - Pascal3012 - Wikipedia - CC BY-SA 4.0</figcaption>
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      <p>«Maison d&#39;arrêt de l&#39;arrondissement». L&#39;inscription sur la façade du centre pénitentiaire de Château-Thierry, située sur les hauteurs de cette commune de l&#39;Aisne, à une centaine de kilomètres de Paris, date d&#39;un autre temps tout comme les murs érigés au milieu du XIXe siècle. A l&#39;intérieur, des prisonniers continuent d&#39;y purger leur peine au sein d&#39;un quartier centre détention de quelques places et d&#39;un quartier maison centrale où vivent 66 condamnés en grande majorité à de longues peines, dont neuf à la perpétuité. Ces derniers ont été orientés ici en raison de leurs troubles psychiatriques. Les deux tiers perçoivent l&#39;allocation aux adultes handicapés. </p> <p>Cette particularité de la maison centrale de Château-Thierry, unique en France, remonte à 1950 et perdure aujourd&#39;hui, institutionnalisée par la circulaire du 21 février 2012 relative à l&#39;orientation en établissement pénitentiaire des personnes détenues. Elle indique que sa mission principale est d’accueillir des condamnés présentant des « <em>troubles du comportement</em>» rendant difficile leur intégration à un régime de détention classique. Parmi les comportements inadaptés cités : «<em>la peur ou refus de sortir de l&#39;isolement de longue durée, le manque d&#39;hygiène grave, l&#39;état de prostration, l&#39;ingestion fréquente de corps étrangers, les passages à l&#39;acte auto ou hétéro agressifs</em>» ... </p> <p>L&#39;état de santé de ces prisonniers ne doit cependant relever «<em>ni d’une...</em></p>
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